Le cœur lourd.

Seule, triste, angoissée.
Je ne suis pas seule pourtant, mais c'est ainsi que je me sens, aujourd'hui. J'ai ce besoin un peu étrange d'écouter de la musique mélancolique et de pleurer, pleurer beaucoup, comme pour me vider. Je voudrais me recroqueviller, et vider intégralement mon chagrin. Pour me remplir d'autres choses, de positif, d'enthousiasme. Je ne sais pas si c'est le cancer de mon papy qui fait ressortir d'autres choses, ou plus simplement le "cap de la trentaine" que je me prends de plein fouet ..? Quoi qu'il en soit, ça fait mal, ça pique, ça brûle, c'est une succession de gifles. Ça m'angoisse, ça m'effraie, et ça me tétanise. Ces cheveux blancs. Ces kilos que je trouve disgracieux. Ces manques affectifs que je n'arrive pas à combler. La mort certaine de ceux que j'aime. La maladie. Les déceptions amicales. Les incompréhensions. Les fossés qui se creusent. Les désenchantements. Les "c'était mieux avant", et tout ce qui s'ensuit.

Cette demande en mariage qui ne vient pas, et qui me renvoie une image ridicule, pathétique et détestable de fille "en attente". Pire, cette peur grandissante de ne jamais avoir d'enfants ("ce n'est pas le moment", dit-il) ...

Pardon pour mon absence d'optimisme, en ce moment.
Ce n'est clairement pas le but de ce blog, mais promis je vais travailler et revenir en pleine forme, avec des billets plein de bonne humeur et de fun ! Parce que crotte, la vie n'est pas faite pour s’apitoyer sur son sort !